Note de l’éditeur: Cette histoire a été initialement publiée le 3 octobre 2018.
New York
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Les actions de Barnes & Noble ont augmenté de plus de 20 % après que son conseil d’administration a annoncé qu’il envisagerait une vente de la société en difficulté.
Le conseil d’administration a annoncé mercredi qu’il avait nommé un comité spécial pour examiner les propositions. L’un des comités est dirigé par Len Riggio, président de longue date de Barnes & Noble. Il est le principal actionnaire de la société, avec une participation d’environ 20 %.
Barnes & Noble (BKS) a également révélé qu’un actionnaire, non identifié, avait fortement accru sa participation dans la société. Pour empêcher une OPA hostile, le conseil d’administration de Barnes & Noble a approuvé ce qui est devenu connu sous le nom de pilule empoisonnée.
La pilule empoisonnée commencera à agir si une partie inconnue accumule 20 % ou plus d’actions. À ce moment-là, les actionnaires seront autorisés à acheter des actions Barnes & Noble avec une réduction de 50 %, diluant ainsi la valeur des actions.
L’annonce est intervenue peu de temps après qu’un autre investisseur a révélé qu’il détenait une participation d’environ 7 % et a déclaré qu’il avait discuté avec Riggio de l’achat de la société.
Le conseil d’administration a déclaré que Riggio voterait sur ses actions en faveur de toute transaction recommandée par le comité.
Cette vente potentielle constitue le dernier rebondissement dans l’histoire de Barnes & Noble, qui cherche à remplacer son cinquième PDG dans les prochaines années.
Début juillet, la librairie a licencié son dernier PDG, Demos Parneros, invoquant des violations non précisées de la politique de l’entreprise. Barnes & Noble a révélé plus tard que Parneros avait été licencié en raison d’allégations de harcèlement sexuel et d’intimidation.
En août, Parneros a poursuivi son ancien employeur devant un tribunal fédéral pour diffamation et licenciement sans motif.
Barnes & Noble compte toujours plus de 600 magasins et 23 000 salariés. Au dernier trimestre, les ventes des magasins comparables ont diminué de 6,1 % par rapport à l’année précédente.
Les ventes de Barnes & Noble ont diminué au cours des quatre dernières années. Les nouvelles stratégies telles que les formats de magasins plus petits et les concepts de cuisine ont eu du mal à reconquérir les acheteurs.
Neil Saunders, directeur général de GlobalData Retail, a déclaré en septembre que la plupart des magasins « semblent fatigués, sont trop grands et désorganisés et ne donnent au consommateur aucune raison impérieuse d’aller faire ses achats ».
Il estime que Barnes & Noble fermera davantage de magasins : « Barnes & Noble devra réduire ses magasins pour survivre ».
Le problème de Barnes & Noble est survenu lorsque les librairies locales et indépendantes ont commencé à réapparaître.
L’American Booksellers Association, un groupe professionnel, a indiqué que le nombre de sites indépendants a augmenté de 6 % l’année dernière pour atteindre 2 470.